samedi 22 juin 2013

Déménagement Imminent

 Vous l'avez constaté, les pandas sont moins présents ces derniers jours, c'est parce qu'on déménage très prochainement d'hébergement et qu'on court comme des p'tits fous. D'ailleurs, pour fêter comme il se doit le lancement du très imminent webzine, vous n'avez qu'une seule chose à faire : Ramener vos fesses aux Passagers du Zinc pour une soirée qui s'annonce folle ! 





dimanche 9 juin 2013

Cette semaine j'ai...#16

"Couru" encore plus que la semaine précédente, mais c'est pour la bonne cause ! 



Réfléchi



 Hormis les réflexions quotidiennes plus ou moins philosophiques voire pessimistes puis optimistes + puis pessimistes ++ puis optimistes - puis pessimistes +++ puis optimistes puis... - vous avez compris l'idée - ou à caractère organisationnel, maintenant que l'été se pointe et que je suis tombée ce matin sur La Mode, la Mode, la Mode, j'ai constaté qu'ils racontaient de plus en plus de merde (quand ils ont fait l'apologie des baskets, j'ai essayé de comprendre (pardon Léa, pardon TT, mais les baskets, je ne peux pas !). 

 Ils ont commencé avec le fait de porter du noir en cette saison printemps-été. Cette non-tendance avait l'air de tellement les perturber qu'ils se sont interrogés sur ce qui se passaient dans le subconscient des créateurs pour oser pareil crime (est ce la dépression ?) avant de faire appel à un espèce de psy qui s'auto-nommait clinicien. Pour lui, les êtres vêtus de noir sont ou dépressifs ou désirent se fondre dans la masse. Mais surtout dépressifs. Mais oui, mais oui, c'est bien connu ! Alors qu'une jeune créatrice démontrait le pourquoi de sa collection quasi monochromée où la dépression n'a strictement rien à y faire, que Diane Pernet (cf photo. beaucoup trop qualifiée de "veuve noire") en anté-Frida Kahlo (deux femmes hors du commun que j'affectionne terriblement aux coiffures, longues robes, extravagances paradoxalement similaires) racontait que son amour du noir lui venait de sa mère qui la forçait à porter des vêtements jaunes ou à autres couleurs criardes pendant son enfance dans lesquels elle se sentait très mal à l'aise.

 Personnellement, mon amour du noir vient de plusieurs horizons. Toute petite, on aurait pu me croire fille apprentie clown tant je mélangeais les imprimés et les couleurs. Ensuite ça m'est passé, je qualifiais ma mère de Mary Poppins (à cinq ans, je l'ai "forcé" à acheter un manteau noir du même type qui est encore en parfait état) ou de corbeau (corbeau - crow - night's watch - Game of Thrones, ne me lancez pas sur le sujet - je suis hystérique) parce qu'à l'époque elle était tout en noir ce qui avec sa blondeur slave, rendait  magnifiquement (maintenant c'est tout l'inverse, des couleurs en voulez vous en voilà !). Mon père également adorait (je crois qu'il aime toujours) le noir mais version cuir und santiags. Puis il y a eu le noir et blanc des photos argentiques familiales, puis la littérature, les oxymores puis la musique, puis le noir et blanc numérique de mon apprentissage, les contrastes, le clair et le sombre, les deux à la fois.

 Alors la couleur... Je l'apprécie à petites doses ou sur les autres, en images, chez les fleurs, dehors, sur la route mais noir c'est noir, il y a quand même de l'espoir. En noir (en littérature, en musique, en photo...), il existe bien des nuances (le vêtement noir se délave rapidement et différemment : ça en fait des couleurs !). Le trimestriel Raise magazine est parti de ce postulat en consacrant à sa treizième et bien nommée édition, Dark Issue, tout une étude sur les ténèbres. L'édito cite Sartre, "plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité. Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres" et explique qu'il faut rompre avec le sujet tabou de la mort, car noir rime souvent avec deuil dans beaucoup d'esprits. Dark Issue, ça donne des séries photos ultimes (aux préfaces percutantes) - l'on croirait presque que les superbes clairs-obscurs de Jeff Bark sont peintures - des séries intenses et vaporeuses (Immaculés de Thomas Devaux), des images un peu plus connues comme Smoking Kids de Frieke Janssens ou encore Théâtre de Guerre D'Emeric Lhuisset.



Écouté



Et c'est de circonstance, Velvet Condom, duo strasbourgeo-berlinois qui a joué hier soir aux Passagers du Zinc juste après les Bold Notion. Soirée cold dark wave. Et comme l'a si bien constaté Claire (one of the bosses), la cold wave est loin d'être froide. Bien au contraire ! Si vous avez manqué cette superbe soirée, vous avez complètement le droit d'être dégoûtés.



Bonne fin de dimanche, restez dans le coin, les pandas vont bientôt vous donner rendez vous...

Meghane


vendredi 7 juin 2013

ZUBAK - [...] Je crève [...]





 [...] Tout s'est accéléré en un rien de temps, le début de l’été s’annonçait chaud...


Me voilà à la moitié  de mon stage.

 Comme prévu, le rythme commence à s’accélérer : la journée en classe et le soir, préparation du concours du mieux que l’on peut. Eh oui ! Un concours ça se travaille et nous, on a fait ça bien ! Préparation du dossier que l’on essaye de compléter au maximum grâce au contenu de ma formation.

 A côté, la journée je galère pas mal entre mon plan de financement et mes comptes de résultats... Je m’éclate ! Oui, vouloir lancer son activité c’est aussi savoir être sur tous les fronts à la fois.

 On arrive vers la fin du mois et il y a un gros os ! D’ici une semaine, stage en entreprise et je n'en ai pas trouvé... Qu’est ce que j’ai fait à la place ? De la prospection de terrain histoire d’avoir une étude de marché en béton en plus de quelques rendez-vous téléphoniques avec différentes institutions (CMA, INPI...).

 Début juin, on passe tous un cap, fini les simulations, les recherches, il est l’heure d’appliquer la théorie et les outils de gestion appris auparavant. Chacun commence à établir son dossier prévisionnel et son plan de de trésorerie. Avec bien sûr, l’aide de toute l’équipe de la BGE (ces gens sont géniaux). Mais pour Louis, Nono et moi il était surtout bientôt l’heure de passer à la moulinette devant un jury composé de notables bisontins et/ou banquiers, chef d’entreprises...

 Le jour J, on est O.P, troqués les sneakers et tees pour des bateaux avec blazers et chemises histoire d’être décontracté tout en restant classe (be cool). Encore une fois, on est les plus jeunes, nos concurrents en costard cravate tentent de nous déstabiliser sans se douter qu’on avait peaufiné notre présentation au point d’avoir même réparti le temps de parole entre nous. Un dernier regard sur nos fiches et c’est parti !


La suite ??? Lundi !

TT

jeudi 6 juin 2013

ZUBAK - [...] Même si [...]


 

 [...] Mais avant la fin de l’entrevue, elle nous explique qu’elle s’occupe d’un concours appelé « Talents des cités ». Elle nous renseigne également sur la BGE anciennement appelé Boutique de Gestion...


 Quelques jours plus tard, notre nouveau départ commence à porter ses fruits. 

  Mi-avril je me retrouve inscrit à la BGE Franche-Comté située à Palente pour une formation intitulée « Parcours pour entreprendre ». Bien sûr c’était une formation payante mais grâce à mes droits de chômeurs (et oui mes quasi un an à l’usine n’ont pas servi à rien !) et au fonds social européen j’ai pu me la faire financer intégralement (Renseigne toi !).

  Je me souviens surtout du premier jour, c’était comme une rentrée des classes typique sauf que là, j’étais le plus jeune d’un groupe d’une dizaine de personnes... Je ne vous explique pas le stress, vous savez cette appréhension qu’on a depuis tout petit à chaque rentrée au moment de découvrir ses camarades !

  Pour faire bref, le stage consistait à nous donner les clés de la création d'entreprise. Le stage s'est organisé en deux modules, marketing pendant les trois premières semaines puis gestion pendant les sept restantes. Au début on planchait chacun sur notre projet à la recherche d’informations sur notre marché, et oui, parce qu’on avait tous des projets différents : il y avait avec moi deux couvreurs, une styliste, un caviste, deux graphistes, un chauffeur de bus, une cuisinière...

Les jours passaient et une vraie cohésion s'est créé, chacun encourageait ses camarades, échangeait des idées, donnait des conseils. Les intervenants s’enchaînaient et plus les heures passaient (environ 300 au total), plus je me suis épanoui. Pour la première fois on a l’impression de bosser sur du concret et de réellement avancer !

Chaque soir, je rentrais au QG et on débriefait dans la foulée. Jusqu’au jour où Nono reçoit un courrier nous annonçant notre inscription au concours « Talents des cités » (vous vous souvenez ?). Tout s'est accéléré en un rien de temps, le début de l’été s’annonçait chaud...


La suite ?? Demain ? 

TT