lundi 19 novembre 2012

Wishlist de Noël

Hum oui je sais, c'est pas encore Noël mais si vous saviez comme j'ai hâte! Je rêve foie gras, huîtres et sapin! Et puis Brigou a fait péter les mandarines, les déco sont en magasins, c'est donc pour moi le signe que Noël approche à grands pas et que je vais pouvoir me refaire Love Actually pour la 120ème fois, en pyjama, sous mon plaid. Il est aussi temps de faire sa liste au père noël les gars !

 - La petite veste noire, ouvrage que j'ai hâte de dévorer.
- Des boots topshop que je trouve ultimes alors que si j'en crois la tendance, il faudrait porter des boots de motards cette saison!
- Le bracelet Do Brasil d'Aurélie Bidermann
- The Kate Moss Book, photographies de la brindille par les plus grands photographes de mode.

dimanche 4 novembre 2012

Fashion !




 Moi j'aime Olivier Nicklaus. Je l'ai découvert il y a quelques années dans La mode, la mode, la mode sur paris première alors qu'il réalisait des revues de presse décalées qui me faisaient sacrément rire.
Cette fois, le journaliste fait fort. Après The red carpet issue, il signe Fashion, trois docu de 52 minutes diffusés sur Arte, qui nous raconte trente ans de mode.
Golden Eighties retrace la mode des années 80 à base d'images d'archive collector avec les personnages phares de cette époque caractérisée par la liberté et l'insouciance folle des stylistes indépendants qui possédaient encore leurs propres maisons. Du tout jeune Jean Paul Gaultier au Montana superstar, Grace Jones, Jean Paul Goude et autres icônes de l'époque Palace.
Antifashion, le deuxième volet nous parle des années 90 où la mode prend un tournant pessimiste et moins glamour, tourné sur les évènements géopolitiques d'alors : chute du mur de Berlin, Tchernobyl, Sida, mouvement grunge. Yohji Yamamoto, Martin Margiela, Helmut Lang, Ann Demeulemeester et Rei Kawakubo reviennent sur ces années où les silhouettes sont révolutionnées, les défilés transformés en performances et autres happenings qui ont déconcerté les rédactrices et lancé de nouveaux mannequins comme la jeune Kate Moss.
Enfin,  Fashion Go Global nous conte la mode des années 2000 où les grands patrons achètent des maisons de couture, convaincus que le luxe est un investissement prometteur. De styliste, le créateur se fait Directeur artistique. Des maisons comme Gucci reviennent alors sur le devant de la scène grâce au porno chic de Tom Ford alors débauché par François Pinault, propriétaire de Bottega Venetta, Yves Saint Laurent, Balenciaga ou encore Stella McCartney. Son concurrent direct n'est autre que Bernard Arnault, propriétaire du groupe LVMH qui compte à ses actifs Louis Vuitton, Dior, Givenchy, Kenzo ou encore Guerlain. Désormais, la mode se fait business et rêve de conquérir l'Asie. Les défilés deviennent de véritables shows à l'américaine. Chez Chanel, on mise sur des décors de folie imaginés par le Kaiser : éoliennes géantes, ferme, banquise, lion géant. Chez Vuitton, on se rappelle forcément du carrousel imaginé par Marc Jacobs et sa locomotive d'où les mannequins sortaient avec leurs domestiques personnels.
Malheureusement, la mode d'aujourd'hui va de plus en plus vite, les créateurs sont sous pression. Lacroix met la clé sous la porte, Galliano pète les plombs et Mc Queen met fin à ses jours. On attends la suite. Est ce que la crise changera la mode? Pour l'instant non. Comme l'expliquait Loïc Prigent au Grand Journal, le prix des sacs à mains de luxe a considérablement augmenté (le 2.55 de Chanel coûte entre 1600 et 3100 euros!!) ces dernières années mais pour autant, les chiffres d'affaire se sont envolés. Note que si j'avais arrêté de fumer il y a quatre ans, mis de côté 5 euros par paquet de clope, ben je l'aurais déjà mon 2.55! Allez, on économise!