dimanche 31 mars 2013

Besançon Tattoo Show - 1st Edition



 
 Comme beaucoup d'entre vous le savent très probablement, les 13 et 14 avril 2013 se tiendra la première convention Tatouage de Besançon à Micropolis. Évènement historique je dirais! Sur place 200 tatoueurs, des stands de bijoux, de fringues, un gros bordel qui promet d'être parfait un point c'est tout, des concours Tattoo et des Dj's rock'n'roll, le tout animé par Pascal Tourain. 
 Y'a pas, bougez vos fesses!

 Ce jeudi 28 mars avait lieu la soirée de présentation aux PDZ, partenaires de la convention organisée par The Belfort Tattoo Family, menée par Jean-Marc Bassand (toutes les infos sur leur page facebook! Filez jeter un oeil !!) de faire une pré-soirée entre membres de l'équipe avant ce rassemblement qui s'annonce grandiose! Et en prime, super concert des Cavemen Five (primitive garage, raw rock'n roll, découverte géniale, ambiance sur-joyeuse) à l'énergie communicative dont l'achat d'une place de concert revenait à une inscription à la tombola mise en place par les Belfortains ainsi que des t-shirts offerts en voulez vous en voilà! il y avait de nombreux lots à gagner dont affiches, places pour la convention, piercings à réaliser au studio de The Belfort Tattoo Family et surtout deux tatouages d'une valeur de 200 euros et de 100 euros à réaliser lors de la convention!

 Je vous le donne en mille, j'ai, par un très heureux hasard, gagné le tattoo d'une valeur de 100 euros! Alors que je n'ai jamais eu de chance aux jeux, la voilà qui s'est pointé hier, au bon moment! Ça tombe bien, j'avais de nouvelles idées tattoos en suspend parce qui dit chômage dit pas le financement pour les nouveaux projets!

Pour cette soirée monumentale où tous les gens étaient tout contents, je dis un gros merci à :

- Les Passagers du Zinc (Claire, Duche, Vince)

Rendez vous les 13 et 14 avril!!


P.S. On clique sur les liens!!







samedi 30 mars 2013

Cette semaine j'ai...#6

Aimé :


- Les Passagers du Zinc, café concert de Besac lieu qui vous accueille avec gentillesse où vous vous sentez toujours le bienvenu, d'où que veniez, qui que vous soyez, quoi que vous veniez écouter, quoi que vous aimiez, quoi que vous veniez y faire. Ça me rappelle il y a quatre ans, quand je passais par là le soir en semaine, en rentrant de Frites-Land, fatiguée et puant le graillon, qu'il n'y avait pas un chat ou quelques uns mais que la lumière était allumée et que je rentrais boire une bière en discutant de tout, de rien avec Claire ou Duche avant d'aller me coucher.

- Vogue Avril où il y a une série de mode colorée réalisée au Pérou, shootée par Mario Testino (péruvien le monsieur!) dans des paysages hors du temps, juste sublimes. Les bijoux sont signés Aurélie Bidermann et l'ensemble fonctionne parfaitement : on a envie de partir voyager et de partir à l'assaut du Machu Picchu!

- Les discussions avec Pierre, Paul ou Jacques dans les bars. C'est là que je me rends vraiment compte que le chômage et les galères financières touchent de plus en plus de monde, et c'est rien de le dire, notamment les moins de trente ans. Époque formidable...


Regardé :


- Le dernier épisode de Girls. Dites donc mademoiselle Dunham, c'était pas censé raconter la loose de quatre nanas à New York?? Qui dit loose, qui dit que dans la vie ça ne s'arrange pas en deux saisons et qu'une fille entrain de péter un câble (ok c'est une crise d'angoisse conjuguée à des TOC) seule chez elle en pyj', dans un appart' qui ressemble à Tchernobyl a des chances microscopiques de voir débouler son ex torse nu pour venir lui porter secours, encore moins de la porter comme un bébé ou une mariée en lui promettant que tout va s'arranger... Note que pour la moitié de ses copines, ce n'est pas du tout entrain de s'arranger donc l'honneur est sauf... Plus qu'à attendre la suuuite!

- Le milieu et la fin d'Incendiary, de Sharon Maguire, avec Michelle Williams et Ewan Mc Gregor qui s'aiment, se perdent (et on ne sait pas vraiment s'ils se retrouvent) sur fond d'attentat terroriste où Michelle Williams perd son mari (avec qui elle était en procédure de divorce) et leur fils de quatre ans. Pas joyeux du tout mais très prenant. La fin est une non-fin à vous laisser songeuse.

- Le début et le milieu de L'homme qui voulait vivre sa vie (inspiré du bouquin de Douglas Kennedy), d'Eric Lartigau avec Romain Duris, Marina Foïs et Catherine Deneuve. 

 Fatique + Romain Duris qui m'exaspère = Coma

Histoire dramatique + curiosité = lecture prochaine du bouquin



Lu :



- Dans Le lit de l'ennemi, Coco Chanel sous l'occupation. Moi qui vous bassinait avec la marque, j'ai enfin lu ce bouquin d'Hal Vaughan, que je prenais à l'époque où il est sorti (2012 je crois...), pour un ouvrage destiné à salir Chanel qui aurait couché avec un allemand. Arletty et bien d'autres inconnues dans toute l'Europe avaient commis cette erreur, coucher est une histoire, collaborer une autre. Dans quel monde je croyais vivre? Celui des bisounours ou des Toupoutous? Et bien preuves en béton à l'appui, véritable investigation historique, témoignages et rencontres avec des contemporains de Chanel dont certains de ses biographes aidant, la vérité est telle que je suis et choquée, et consternée. La garce, dont les buts  était et de sauver son neveu alors mobilisé par l'armée française, et de reprendre ce que les Wertheimer (patrons de Chanel n°5) lui auraient soi disant "volé", elle a activement collaboré (en plus de s'amouracher de son nazi, nazi très proche du pouvoir nazi, pas le soldat envoyé malgré lui tuer d'autres soldats dans un Stalingrad fatal. En plus il avait le pouvoir de la faire rester au Ritz où elle créchait. Ben oui c'est que c'est tellement plus pratique! grrrrrrrr). 
 Mais vraiment collaboré, de son propre chef, au niveau de la diplomatie et de l'espionnage. Sauf qu'elle avait signé d'elle même les papiers de la vente du parfum et ne s'intéressait même pas à l'aspect financier de son empire hors mi celui de toujours gagner plus et de créer ce qu'elle décidait, quand elle le décidait, comme elle le décidait pour entuber ses concurrentes. Je la savais très paradoxale dans ses dires, mais idiote et antisémite convaincue non!
 Et comme le bouquin parle de tous les amis de Chanel, dont Cocteau que je prenais pour un génie, je suis achevée d'avoir appris qu'ils tentaient tous de sauver leur peau (comme beaucoup de grosses fortunes d'ailleurs qui se le permettaient ) en sympathisant avec les nazis pendant que la plupart de l'Europe crevait de faim et souffrait, plus qu'aucun soi disant artiste qui s'offrait cette légitimité d'y prétendre, ne souffrira jamais. Chanel avait raison sur un seul point, elle disait qu'une femme amoureuse est perdue. Ça s'appliquait à elle la première, car dans un sens, elle était dépendante des hommes qu'il fallait toujours impressionner et à qui plaire, a l'extrême. Sa stupidité d'opportuniste et d'antisémite m'est impardonnable alors que oui, dans un autre sens, elle a contribué à l'émancipation du corps féminin. Pauvre Karl Lagerfeld tiens. Des parts d'ombres chez Chanel qu'ils disaient.…


Écouté :




- THIS YEAR'S GIRL. Je ne sais pas vous, ni même si vous connaissez (réparez cette erreur!), mais pour ma copine Alex et moi, c'est synonyme de plusieurs fêtes de la musique dont l'une horriblement mouvementé, de la dernière en date, très joyeusement mouvementée (dommage je ne crois pas qu'ils fassent la prochaine à Besac..) et de bien d'autres souvenirs. Les morceaux (Candy, candy, candy stooore), quand ils s'enchaînent dans un fin mars encore en pullover, qu'Alex est à Varsovie sous la neige, que je suis emmitouflée sous une couette et qu'on se skype en envisageant un été idyllique avec les copines, lumineux, rafraîchissant, fort en chocolat et bla bla bla, et bien il n'y a qu'eux pour vous remonter le moral en attendant que le soleil pointe le bout de son rayon.

D'ailleurs, le groupe a besoin de vous pour son nouveau projet! Soyez généreux (cliquez ici)!

Pour écouter les titres de l'album Personal Ghosts, direction Bandcamp!


 Bon week end tout le monde, j'avais zappé que c'était Pâques...



  NB : Je me suis permis d'emprunter l'affiche des PDZ sur leur page facebook, c'est leur support de comm, idem pour la photo des TYG prise sur le site de leur projet. L'idée était de vous montrer au mieux de quoi il s'agit donc ne faites pas n'importe quoi avec. Mais vous le saviez ;)


P.S : La photo de Lena Dunham, c'est du Terry Ridcharson pour une couverture de magazine et pour Chanel, c'est la couverture du bouquin. La photo, que vous avez obligatoirement déjà vu, c'est du Man Ray.


jeudi 28 mars 2013

L'imagination, c'est bien aussi quand elle cesse - Episode 4 (fin)

Le calme était revenu, le contrôleur nous avait contrôlé, les gens avaient cessé de se parler...


Il s'envole une fois de plus vers d'autres cieux, encore plus fier de lui. J'imagine qu'il doit très justement s'auto-congratuler de sa carrière de gentil contrôleur toute tracée. Quant aux autres, la demoiselle au désormais handicapant bandage (on pourrait croire qu'elle n'a plus de doigts) et son chaperon, ils sont tous sourires mais continuent d'échanger des regards du type " toi même tu sais que je sais que tu sais que je sais" jusqu'à Dijon où l'homme descend. Tout comme mes co-passagers. Je suis l'homme du regard jusque sur le quai, hasard exceptionnel il s'arrête presque devant ma vitre. Il embrasse (deux) femmes (sur la bouche) et (prend deux) enfants (dans ses bras). Je ne sais plus du tout, mais plus du tout, quoi penser. Je regrette mon débile SMS à ma copine Léa qui a eu la primeur de mon voyage palpitant et surtout de l'activité illégale dont je soupçonnais la demoiselle et son accompagnateur...

 Bien embarrassée, je surveille telle la maman poule, la maman panda, la maman kangourou, la petite demoiselle jusqu'à destination en continuant ma lecture. Lecture qui s'avère capitale et source de nausées : La révélation que je ne peux décemment plus soupçonner d'être inventée à l'époque où elle sortait dans les magazines. Lecture aux documents d'archives bétonnés, preuves et témoignages nombreux à l'appui ne donnant plus la moindre petite circonstance atténuante au personnage dont il est question au regard des faits et propos tout à fait abjects qui l'accablent. Pendant l'un, sinon le plus gros massacre de l'histoire. Ma demoiselle, elle, tombe rapidement dans un lourd sommeil mais sursaute de temps en temps. Par peur légitime de rater le terminus... On arrive à la maison.




mercredi 27 mars 2013

L'imagination, c'est bien aussi quand elle cesse - Episode 3

Dans le TGV Paris-Besançon, la jeune fille blessée est prise en main par trois médecins dont la harpie qui sait tout mieux que tout le monde et qui commençait à me courir sur le haricot...


 Mes co-passagers acquiescent de la tête mais la harpie ne se calme pas pour autant et persévère. Elle braille à la fois après la petite demoiselle de plus en plus vaseuse et après le contrôleur qui doit se maudire intérieurement de l'avoir mandée. Elle veut savoir à quelle heure a eu lieu sa blessure pendant que les deux autres médecins s'acharnent patiemment à lui faire plier et déplier la main. L'homme-accompagnateur me paraît au comble de la gêne. Au bout de dix minutes d'incompréhension linguistique, on apprend que la demoiselle s'est blessée à 7h le matin même. Les deux médecins restent calmes mais adoptent un air grave typiquement significatif : il faut des points, le mieux serait de faire venir les pompiers à Dijon pour prendre en charge la malheureuse.

 C'est peine perdue, la demoiselle et l'homme qui semble l'accompagner ne font que répéter "Besançon, Besançon", "descendre à Besançon". La harpie, va savoir pourquoi et comment, se calme d'un coup, d'un seul et reste coite. Les deux gentils médecins eux, prodiguent leurs bons conseils à la jeune fille tout en cherchant des yeux l'approbation de son accompagnateur. C'est chose faite, elle ira aux urgences en arrivant à Besançon. Oui, oui elle ira. Mais oui elle ira. Elle le promet.
 Les médecins, la harpie et le contrôleur s'en retournent à leurs occupations pendant qu'avec les trois autres passagers, nous nous extasions de ce voyage en train qui sort de l'ordinaire en singeant les médecins. Le mot Dr House est revenu plusieurs fois. Le mot connasse aussi.

Entre Montbar et Dijon, le calme est revenu, la vie silencieuse du train aussi mais revoilà notre héroïque contrôleur qui cette fois, vient réellement nous contrôler. Il feint d'avoir oublié les événements d'alors et joue le rôle du contrôleur lambda qui ne fait que son travail et à qui de tels péripéties ne sont pas encore arrivées ce jour. Il nous sort, tout fier de lui, un « bonjour » rayonnant! Nous rions tous de plus belles et la bonté dans l'âme, il ne vérifie même pas nos cartes de réduction d'un petit air entendu : « Attendez les mecs, c'est pour moi. Si,si, ça me fait plaisir ! Mais puisque j'insiste ! ». J'oublie, à un nouvel échelon, ma timidité d'avec les inconnus, je déclare tout de go, en y mettant toute ma reconnaissance si c'est possible, au contrôleur, en lui tapant presque sur l'épaule :

«  Vous m'avez fait ma journée! ».


La fin... Demain!

mardi 26 mars 2013

L'imagination, c'est bien aussi quand elle cesse - Episode 2

Nous avions laissé ma petite demoiselle et son accompagnateur dans une voiture de TGV où les passagers et le contrôleur et moi commençons sérieusement à nous préoccuper de cette histoire de main blessée...



 A cet instant, j'ai commencé à aimer la SNCF. Enfin, le contrôleur. Enfin à cesser de les détester. Et ce grâce à ce contrôleur en particulier qui a insisté, persévéré tout en bonté humaine et s'en est allé chercher la trousse à pharmacie de la SNCF. Tout paniqué, il n'arrêtait pas de nous expliquer qu'il n'y connaît rien, mais alors vraiment rien à la médecine. Il désinfecte la plaie, le hipster, les bobos et moi le soutenons à grand renforts de "c'est bien", "maintenant vous posez la compresse", "oui avant le bandage c'est mieux" en échangeant des regards amusés. La demoiselle et son accompagnateur n'ont plus d'autre choix que de nous laisser faire. Ce qui n'a pas l'air de calmer l'angoisse naissante du contrôleur. Il consulte ses conseillers passagers, et nous optons tous pour l'appel micro à un médecin passager.

Le contrôleur s'en va vers son micro et lance son appel. Regards hilares dans notre voiture, la voiture seize dans laquelle je suis, sans l'envie de continuer mon bouquin et dans laquelle rappliquent non pas un, mais trois médecins. Un homme d'une soixantaine d'années qui a la bonne tête du gentil médecin de village, une quadragénaire à l'allure de la médecin trop gentille qui ne vous fait pas payer le retrait de vos points de sutures et enfin, une quinquagénaire insupportable qui a la tête de ce qu'elle est : une harpie.

 La voilà qui arrive en courant, comme si elle allait superviser une opération risquée ou un accouchement catastrophe. " Vous n'avez pas de de matériel pour couper le cordon? Tant pis, ce couteau suisse fera l'affaire! On dégaaaage! Vite, ça saaaaigne!". Hum... Elle commence à hurler après mon pauvre contrôleur qui n'ose rien répondre, qui n'a pas le temps de se défendre!

La harpie, d'un air dédaigneux, en désignant les compresses, le désinfectant :

- Non mais c'est quoi ça? Non mais c'est quoi ça!!! Une plaie, ça se nettoie avec de l'eau et du savon!

Moi, à la harpie, lui tendant mon Evian non ouverte, eau minérale, potentiellement propre :

- Tenez voilà de l'eau et...

Elle ne me laisse pas le temps de finir, crie de plus belle et gesticule dans tous les sens.

Je ne me démonte pas :

- Elle n'en a pas voulu de l'eau hein! On allait pas la nettoyer de force!!

Je retiens un "connasse" pourtant fort bien mérité.



La suite... Demain!

lundi 25 mars 2013

L'imagination, c'est bien aussi quand elle cesse - Épisode 1


Après un court week end épique et fort en rebondissements avec les copines à Paname (gros côté Martine va faire du vélo comme récit...), j'ai pris le TGV tôt dimanche matin (enfin tôt pour moi et tôt pour un dimanche : 8h53 svp !). J'arrive à la place qui m'est destinée. Voiture encore vide à l'exception d'une demoiselle que je remarque rapidement parce qu'elle a du sang un peu partout. D'ordinaire plutôt timide avec les inconnus, je suis prise d'un élan d'inquiétude à son égard. Je demande à la demoiselle si elle va bien. Elle répond, dans un français fortement teinté d'un accent soit anglais, soit allemand, soit norvégien, européen que je n'ai pas su identifier en fait, que oui tout va très bien. Elle part dans un rire nerveux et incontrôlable qui me laisse perplexe. Je l'examine (à distance hein) plus en détail et remarque qu'elle s'est blessée la main. Main qu'elle cache, on dirait tout de même bien qu'elle souffre.

J'étends mon examen à ses vêtements, son allure générale. Collants opaques presque filés, mini jupe bleu, haut presque entièrement déboutonné, la poitrine plus qu'en vue, petite veste dans laquelle elle devait mourir de froid, crinière emmêlée de cheveux blonds. J'imagine une fin de soirée de samedi soir plutôt difficile. Je lui propose de l'eau. Ou pour nettoyer sa main ou pour la boire histoire d'aller un tantinet mieux. Elle persiste, elle va bien. Parfait. Je m'installe, je sors un bouquin et commence mon café. Le train démarre, la demoiselle alterne phases de rires confus et assoupissements involontaires contre la vitre du train. Louche.

 En face de ma petite demoiselle, un homme que les autres passagers de la voiture (un couple de bobos qui lisent leurs bouquins au même rythme et se câlinent pendant ladite lecture ainsi qu'un hipster tout gentil d'une cinquantaine d'années) et moi prenons pour la personne qui l'accompagne (père, frère, cousin, tout ce que vous voulez). Pas de doute possible, pensons-nous presque par transmission de pensée, ils ont échangé quelques phrases, c'est qu'il sont ensembles. Il a l'air très mal à l'aise, très nerveux. Très Louche.

 Le contrôleur passe par là sans but de nous contrôler mais remarque la demoiselle. Il s'inquiète à son tour, lui demande si elle va bien, si elle ne risque pas de faire un malaise, si elle veut qu'on arrête le train. En effet cette blessure paraît sérieuse : Elle a très bien pu toucher un nerf, il faut sûrement des points de suture. L'homme qui accompagne la demoiselle devient de plus en plus nerveux et commence à essayer de nous faire changer d'idée : " Non, non mais ça ira, elle ne veut pas". Très très louche. En même temps c'est vrai que la gamine ne veut pas. Elle n'arrête pas de tenter de rassurer l'assemblée. Encore plus louche.


 La suite demain...

vendredi 22 mars 2013

Cette semaine j'ai...#5

Aimé :



- Les vestes vintage Chanel de Jane Alridge (THE blogeuse ricaine). Oui je sais que j'avais dit que j'arrêtais et avec les vestes, et avec Chanel. Vous faites jamais de fixettes vous? Mais Jane, elle est vraiment très intéressante, enfin surtout son dressing. Même si elle est très médiatisée, très riche, très américaine, elle a une culture du vêtement impressionnante, d'où son succès. De fripes de luxe en fripes de luxe (et d'enseignes de luxe en enseignes de luxe), elle s'est constituée un vestiaire très pointu à en faire pâlir les rédactrices de mode du monde entier. Très calée, je pense qu'elle a un avenir de styliste tout tracé. Et ses vestes? Elles sont superbes. Porté avec un bon vieux jean, ça donne des idées pour le printemps. Merci Jane.


- Recevoir ENFIN ma little box! C'était compliqué comme affaire! Sachez que certains facteurs n'ont aucun scrupule à laisser votre colis dans une boîte aux lettres cassée, à la vue du passant au lieu de vous mettre un avis de passage dans votre boîte aux lettres à vous. Résultat, la box de février m'a probablement été dérobée. Attendez, c'est que c'est vachement pénible de griffonner un bout de papier et de faire un détour par la poste pour déposer le colis. Du professionnalisme à l'état pur tiens! Heureusement, la box du mois de mars m'a fait oublier ces petits désagréments. Leurs produits valent vraiment le coup, moi j'vous le dit!


- Faire la fête avec les copines. Rafraîchissant. Et défoulant.


- Ressortir le cuir et la veste. Sans mettre un manteau par dessus j'entends. Ben quoi? Il fait  super bon! On s'en cogne, c'est le printemps!



Vu :






- Jappeloup, de Christian Duguay (inspiré de la vie de Pierre Durand et son célèbre cheval, Jappeloup de Luze) avec le très charmant et très bon cavalier Guillaume Canet. Certes, si vous n'aimez pas les chevaux, les concours hippiques et les jeux olympiques, ça peut potentiellement vous déplaire. Cela dit, c'est tellement prenant (des péripéties toutes les cinq minutes, en veux-tu en voilà : à un moment j'ai frôlé la crise cardiaque!) que j'ai été conquise (forcément, j'aime les chevaux)! A la fin j'ai eu la larme à l'oeil. Bon ok, au milieu aussi!

- Beaucoup de merde à la télévision. Je vous épargne les détails!


Passé du temps avec les copines
Goûté (dans le sens, j'ai pris le goûter) les flans de Jones à la vanille de Madagscar : Délicieuuux. Elle m'a dit que "dans le métier" (la pâtisserie donc), on appelait la vanille de "l'or noir". Et oui!
Fait la fête : ben faut bien faire honneur au printemps quand même!
Prévu mon week end à Paris : avec les copines




mardi 19 mars 2013

Coup de coeur créateur #2 : Charlotte Olympia



 Vous prenez Christian Louboutin, vous enlevez ses fameuses semelles rouges, vous le changez en british, vous le transformez en femme, vous gardez son excentricité, son glamour et vous obtenez la délicieuse créatrice, Charlotte Olympia.




 D'origine british et brésilienne, Charlotte Olympia Dellal* a lancé sa marque de chaussures, Charlotte Olympia, en 2007 après avoir fait ses classes à Cordwainers, école londonienne très réputée et spécialisée dans la chaussure et l'accessoire.

 D'inspiration rétro**, les créations Charlotte Olympia incarnent la féminité poussée à l'extrême des années 40-50 (talons improbables, bas coutures, turbans, vestons, fourrure = la séduction par excellence à la Dita Von Teese). Des talons très hauts, des couleurs flamboyantes, du glamour et beaucoup d'humour. Un brin décalées et surréalistes ces chaussures racontent une histoire, et quelle histoire! Pour sa nouvelle collection, Once Upon a Time, à laquelle était invitée Géraldine Dormoy (une de mes blogueuses préférées), Charlotte a créé la chaussure conte de fée! Je ne sais pas vous, mais je les trouve drôles à souhait. Bon je ne sais pas bien si je me vois les porter l'air de rien (déjà, j'ai pas les moyens. Problème résolu!), mais elles sont de toute beauté! 

 Bon il y a quand même une ligne de chaussures plates conçue alors que la créatrice était enceinte. Vous savez les mocassins à tête de chat***? C'est du Charlotte Olympia à la base...


 Pour les collections disponibles en ce moment, voici quelques pièces tout à fait divines.






.
 Les Tessa sont d'ailleurs beaucoup plus parlantes (j'allais dire "hot". Baillonnez moi!) en rouge. 

 Mi chaussures de geisha-mi compensées années 40, elles sont parfaites de chez parfaites, ni plus ni moins. Sinon, ces pieds? A défaut d'être les miens, ils appartiennent à la blogeuse Alix Bancourt (The Cherry Blossom Girl) qui a le don de me frustrer quotidiennement à longueur de posts où elle arbore des pièces sensationnelles :  notamment Saint Laurent, Vivienne Westwood et of course Charlotte Olympia (je ne m'étendrai pas sur ses boots Chloé, c'est un sujet sensible**** ahah)!


 C'est bien joli tout ça, mais il faut s'entraîner à remarcher avec des talons de douze maintenant. 


 D'ici que j'ai le budget, je serai prête!


 Dans dix ans quoi.



   * Dellal? Dellal. Dellal... Oui c'est tout à fait normal si ce nom résonne à vos petites oreilles. C'est qu'avant Charlotte, on connaissait sa soeur, la punkette-mannequin-djette Alice Dellal. Si leurs mondes semblent diamétralement opposés, les soeurs Dellal ont toutefois le style dans le sang. Ok, maman (Andrea Dellal) était mannequin dans les seventies (c'est une femme qui a très bien vieilli), ça aide!

** Petite vidéo de Vogue France où Charlotte Olympia vous parlera mieux que moi de ses inspirations.

 *** Les mocassins à tête de chat, je crois que c'était une mauvaise idée de les copier à ce point et partout. Maintenant je déteste les mocassins! On les a trop vus!

**** Les boots Chloé de Alix font partie de ma liste des bottes parfaites. Et je pèse mes mots. Putain elle a aussi les célèbres Susan  (toujours Chloé). Argggggg.





vendredi 15 mars 2013

Cette semaine j'ai...#4

Aimé :

- La Valise de l'Été.  Pour ses trente ans, Claudie Pierlot présente onze pièces estivales rigoureusement made-in France. Onze indispensables à glisser dans sa valise avant de hisser les voiles. De la paire de lunettes au maillot de bain en passant par l’incontournable marinière, la robe-chemise ou les espadrilles. La marque a donc invité des créateurs "amis" à revisiter les codes Claudie Pierlot et constituer la garde robe parfaite des vacances. La collection est à gagner en répondant au quizz facebook! Vivement l'été tiens!

- Le dernier poste de Ioudgine, Pendant le rencard. Cette fille a un humour tout à fait irrésistible. Sa vision sur les rapports hommes-femmes est plutôt pertinente. Et surtout, elle nous caricature (ahem..des fois c'est très réaliste...), nous les gonzesses, avec un talent fou!

- Le buzz autour du "Allô" avec Nabila des anges de la téléréalité. Je l'avoue, en regardant la parodie avec Hitler, j'en ai presque pleuré de rire. Comment autant de stupidité est-elle possible? Bénis soient les innocents!



 Écouté :


  
- Dum Dum Girls, Coming Down, It only takes one night et Bhang Bhang I'm a burnout. Ces filles sont parfaites, leurs chansons sont parfaites, leur dégaines sont parfaites. J'adore Bambi, l'ancienne bassiste (la rouquine). Manon quand tu rentres de Montréal, on reprends les cours!

- The Black Zombie Procession, l'album Mess with the best, Die like the rest. Toujours aussi terrible et efficace.

- King's of Leon, The End. Comment ça, c'est un groupe pour midinettes? Vous savez, leur tube Sex on Fire, c'était notre hymne avec ma copine Manon... No comment!



Regardé :

- The O.C. Dans l'attente de la saison 3 de Game of Thrones, je me suis refait une de mes séries préférées. J'adore Seth Cohen, le kid de Chino, Fashion Girl et Miss Vixen. Plus sérieusement, les gros riches d'Orange County ont des problèmes à des milliards d'années de ceux du commun des mortels (à part les histoires d'amour) mais c'est vraiment drôle et attachant*.

 - Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine, pour la millième fois. Les décors et les costumes sont fous (normaaal) et la sévérité va comme un gant à Audrey Tautou. Benoît Polevoorde y est très attachant*, presque charmant (oui j'ai bien dit charmant...). Bon à la base, je voulais regarder Forrest Gump. Problème de bande son oblige, j'ai revu mes plans.

Inside Chanel, la veste. Oui promis : j'arrête avec la veste et j'arrête avec Chanel! Cela dit, je trouve très instructif que la marque nous ouvre ses portes avec les défilés (Avec Inès De La Fressange notamment), les images et les films publicitaires de l'époque ou les croquis de Karl. Pour la peine, je me suis refait l'un des films publicitaires du N°5, celui réalisé par le talentueux Baz Luhrmann (Romeo+ Juliet, Moulin Rouge) avec Nicole Kidman. C'était un sacré truc quand même! Vous vous rappelez?


* Attachant?  Mode guimauve enclenché


mercredi 13 mars 2013

La haute saône, Carole et Rihanna


Vous savez, la cambrousse ça a du bon.

 De un, pas besoin de se fringuer. La plupart du temps, vous ne sortez pas. Sauf pour ravitaillement de nourriture, de clopes et de magazines. Vous pouvez sortir la tête dans le cul, ni coiffée ni maquillée, tout le monde s'en fout! De deux, on apprend à faire pleins de trucs. Par exemple, je suis passée pro en allumage du feu dans la cheminée! Comment ça, ça ne sert à rien? De trois, en farfouillant dans ma chambre, j'ai retrouvé pleins de trucs dont mon rouge à lèvres que je cherchais depuis deux ans! 

 Bon il y a aussi quelques inconvénients, dont un de taille : je n'ai pas trouvé le Vogue d'avril! Et puis je n'arrête pas de croiser des têtes connues qui me regardent de travers et me font des appels de phares en bagnole. J'imagine qu'en haut-saônois ça doit vouloir dire "bonjour"...

 Mais le problème majeur, c'est que comme il ne se passe pas grand chose, je n'ai pas grand chose de passionnant à vous raconter.

Sur facebook, discussion avec Carole K.

Moi à Carole : Pff j'ai pas d'idées pour mon prochain post! A part raconter ma vie à la campagne...

Carole :  LOL* ! Bah t'as pas feuilleté des mag' un peu?

Moi : Si si, Grazia, Glamour. Mais j'ai pas trouvé le Vogue au bureau de tabac d'à côté!

Carole : Bah... T'as qu'à faire un truc sur la ligne Rihanna pour River Island ou le phénomène des casquettes chez les meufs**! Ou la ligne imprimé fleur chez Suprem ahah! Allez je te laisse, je dois bosser un peu!

Merci Meuf!

 Une demi heure plus tard, je me renseignais donc sur la ligne capsule de Rihanna pour River Island.  







  A chaque fois qu'une V.I.P se lance dans une collection de fringues, je suis toujours un peu septique parce que j'estime qu'on ne sait pas vraiment à quel degré s'est investi ladite V.I.P. S'est-elle contenté d'arracher des pages de magazines et de les refourguer aux designers? A t-elle simplement filé ses fringues en guise de référence? A la base Rihanna, elle est chanteuse hein...

 Mais là ou Riri a un avantage de taille, c'est que contrairement à Lana, dans la vie de tous les jours, elle sait se fringuer. La pauvre Lana n'a aucun goût (ou pas de personnal stylist..) et il n'y a que dans ses clips qu'elle me fait rêver finalement. Les clips de Riri, quant à eux, font un peu peur (le latex et les culottes mit talons, très peu pour moi)... Ok, sauf Rehab avec Justin Timberlake (hein Carole..) et We found love où elle est parfaite***!

 Breeef. Sa collection? L'express styles titrait "Rihanna emmène River Island en discothèque", trouvait la collection urbaine et sexy (Allô****?! Rihanna est la sexytude incarnée!) et se plaignait que le défilé avait commencé avec une heure et demie de retard. Allô ****? C'est ça une star! Moi, au naturel, je la trouve très sauvage Rihanna, elle fait panthère! Et finalement elle ose pas mal de trucs ce qui me la rend sympathique. Ses looks font  ricaine à la cool. Par contre les platform shoes! Il faut abandonner les gars! Chez Mc Queen c'est sublime, mais sérieux? Vous vous voyez vous balader avec?? C'est un coup à se faire insulter ça!




* Le LOL de Carole me semble un tantinet moqueur...

** Le revival de la casquette, je suis pour!

*** Toutes les filles aiment Rihanna. Toutes!

**** Vous avez suivi les "allô" de Nabila? Personnellement, j'ai beaucoup ri! Surtout avec ce qu'en a fait Ioudgine!






lundi 11 mars 2013

Chiffons #1 : Ma petite veste en tweed



  Vous vous rappelez mon coup de foudre intégral pour le bouquin La Petite Veste Noire de Lagerfeld et Roitfeld? Et bien je me suis enfinnnn dégoté une petite veste en tweed! Comment ça j'en avais déjà une blanc-crème? Oui mais elle avait une coupe perfecto! C'est qu'il m'en fallait une avec une coupe plus basique vous comprenez! Comment ça on s'en fout? Mon dieu c'est fou les prétextes débiles qu'on peut se trouver pour se justifier! Tss tss tss...

 Bon, cette veste je la trouve sublime, je l'aime d'amour, je la mets avec tout : marcel, t-shirt pourri Motörhead, pull, chemise, tout! Surtout que pour moi qui aie l'épaule inexistante, ses légères épaulettes s'occupent de faire illusion! C'est fou ce qu'on a comme problèmes dans la vie. Croyez moi j'en ai des autres de problèmes (comme tout le monde quoi). Et des moins futiles. Ok, soyons futiles!

 En parlant de futilité, j'ai retrouvé des textes de mon ancien blog. C'est scandaleux et gratiné, gratos de chez gratos et très insouciant comme histoire. De mon quotidien chez Frites-Land à mes virées entre copines, il y a de quoi se marrer. J'en publierai peut être deux ou trois tiens!

   
P.s J'ai trouvé l'unique défaut de ma veste. Elle me pique le cou. Et merde.

 

vendredi 8 mars 2013

Cette semaine j'ai...#3

Aimé :


- Le film 20 ans d'écart avec une Virginie Effira très sexy et un très charmant Pierre Niney. La comédie romantique typique où tu peux pas t'empêcher de sourire niaisement, de rire à gorge déployée et de sortir du ciné de trop bonne humeur. Sauf que dans la vie, y'a des trucs qui ne marchent pas comme cacher un ipod sous un banc pour faire patienter sa meuf avec un bon Midnight Juggernauts. 

- Que mon père m'aie enfin réparé le sac à main en cuir noir à chaînette dorée que j'ai déniché dans une friperie. J'attendais sur lui depuis six mois.

- Entendre les oiseaux chanter le matin et que le jour se lève tôt. Je rêve du printemps. De pouvoir rester tard en terrasse avec les copines avec juste une petite veste sur le dos.


Regardé :


- V pour Vendetta, un de mes films préférés. Nathalie Portman y est bluffante. Ce genre d'histoires réveille mes fantasmes utopiques de devenir une activiste, une espionne ou une résistante. Ou tout simplement de savoir me battre. Il fait bon rêver.


- La Mode, la Mode, la Mode sur la fashion week de Paris. Isabel Marant expliquait ses envies de simplicité, de pouvoir empiler les couches de pulls sous un gros caban. Oui c'est bien mignon mais pourquoi des leggings? Des leggings bordel... Je déteste les leggings.

- The September Issue, le docu de R.J Cutler  sorti en 2009 (ouais je débarque!). Il a suivi l'équipe du Vogue U.S pendant l'élaboration du fameux numéro de septembre, notamment Grace Goddington que j'admire littéralement pour son investissement. Elle est la seule styliste qui habille encore les mannequins et a des idées folles de mises en scène photos. Anna Wintour a parlé, s'est confiée, s'est montrée humaine et a enlevé ses lunettes de soleil. Elle était presque drôle quand elle s'est mise à taquiner Jean Paul Gaultier. J'avoue que quand les investisseurs lui disent qu'elle a fait du bon boulot, j'ai eu la larme à l'oeil...

- Absolument Fabuleux de Gabriel Aghion avec Josiane Balasko et Nathalie Baye. J'ai enfin compris pourquoi elles passaient leur temps à renifler dans leurs sacs à main. Oui j'étais naïve quand j'avais onze ans. Mis a part que ce film est drôle, je sais comment je ne veux pas finir. Alcoolique. 


Ecouté :


- Sweet Nothing, de Florence Welch feat Calvin Harris. Avant j'adorais le personnage, maintenant, j'aime sa voix déchirante.

- I love you de Woodkid. 

- Le temps de l'amour de Françoise Hardy.

-  Spread your love de Black Rebel Motorcycle Club.



Fait :

- Une mauvaise chute de cheval. Horsmi un boursouflage de hamster sur la joue et quelques bleus, je ne peux pas mâcher sans souffrir. Je crève de faim. Mon père envisage de m'offrir un poney.

- Des photos, pendant une promenade dans la cambrousse haute saônoise. Avec ce climat typiquement british, j'étais bien inspirée.


Acheté :

- Une veste en tweed bleu marine à légères épaulettes. D'inspiration mi Chanel-mi Balmain, je la trouve tout simplement divine!


Assisté :

- A la mort d'une poule, sciemment écrasée par un connard. C'est pourtant connu qu'à la campagne, les poules ont l'habitude de traverser la route. Elle hurlait pendant sa longue agonie, j'étais choquée, j'ai failli pleurer.


Détesté :

- Le dernier "This is trending" de Garance Doré.  Plus grotesque, plus ridicule et plus précieuse tu meurs! En même temps, je l'ai regardée juste pour pouvoir gueuler sur quelqu'un. Et comme Jones, mon juge impartial, l'a trouvée insupportable, je suis confortée dans mon aversion.

jeudi 7 mars 2013

Quart d'heure mode : Fashion Week F/W 2013-14 - Paris

 Last but not least, on termine ces quarts d'heures mode avec les images des défilés parisiens. A part quelques coups de coeur, beaucoup de déception chez Chanel (trop de concept tue le concept!), Isabel Marant (leggings WTF?) et Sonia Rykiel (trop de maille tue la maille!) qui trônent pourtant d'habitude parmi mes collections préférées.


<3 <3 <3 <3 <3 Valentino



 Je les aime d'amour chez Valentino! Non mais quelle poésie, quel romantisme! Leurs robes de soirée sont juste sublimes! Je suis amoureuse là! Ni plus ni moins!



<3 <3 <3 <3 <3 Ex-Aequo Saint Laurent




 Monsieur Slimane est d'humeur grunge dirait-on! Ce n'est pas pour me déplaire, j'adore ces dégaines de pseudo mauvaises filles. Plus sérieusement, du noir, du cuir, je valide et survalide. Ahem, va falloir perdre un peu de poids pour oser imaginer porter tout ça... 


<3 <3 <3 <3 Balenciaga



 Monsieur Wang ce génie, fait partie du club très fermé du meilleur ami de la femme! Réunir chic, sobriété, classe et simplicité avec autant de talent, voilà ce qui nous plaît! Pas de chichi, pas de bling-bling, le charme en un mot! 


<3 <3 <3 <3 Ex-Aequo Vanessa Bruno




 Quand Vanessa Bruno nous donne sa version des sixties, ça fonctionne. Un brin androgyne, la femme Bruno est très chic, minimaliste et bourrée de féminité.


<3 <3 <3 Chloé




La femme Chloé a tout pour plaire. Minimaliste là encore, j'aime la simplicité de ces silhouettes très portables. Qui plus est, la fille Chloé ne porte pas de talons, ça fait du bien tiens!


<3 <3  Dior




 Raf est décidément très fort! Bon je radote, mais il fait bon aller à la simplicité, ça n'enlève pas la classe, qu'on a ou qu'on a pas d'ailleurs! Mais en bonne égérie, Marion Cotillard se fera une joie de porter du Dior en tapis rouge, et tout en classe, fera honneur à la chicissime french touch! Chauviniste moi? Si peu!


P.s Comment ça y'a que du noir et blanc? Ben quoi c'est le chic ultime. Couleur smoking!

Pp.s Les photos viennent encore de Style.com



samedi 2 mars 2013

Cette semaine j'ai... #2

Aimé :



- Dolce & Gabbana (oui je me répète), leurs publicités et leur collection automne-hiver 2013/2014. Maintenant j'ai envie de migrer en sicile, de ressembler à Monica Belluci et me sapper de la sorte. Ok, faudrait que je braque une banque d'abord...

- Les boucles d'oreilles de ma maman, que je ne quitte plus (les boucles, pas ma maman hein!). 

- La tarte au citron meringuée de Jones! Future Meilleure Ouvrière de France. Moi je crois en elle!

- Que Carlos aie trouvé un stage dans notre bonne vieille Haute- Saône et qu'elle me revienne pour une semaine <3 <3 <3 (Mode guimauve enclenché comme diraient Manon et Alex)


Regardé : 



- Coco Chanel & Igor Stravinsky, avec Anna Mouglalis (que j'idolâtre!) et Mads Mikkelsen. Tout est sublime : les décors, les costumes, la musique et cette histoire d'amour brève et passionnelle. C'est a cette époque que Chanel cherche à lancer son parfum et se décide pour l'échantillon N°5 pendant que Stravinsky cherche l'inspiration.

- Des vieux épisodes de Sex & The City. Premier constat, ça n'a pas si mal vieilli, elles sont toujours aussi drôles. Deuxième constat : Ah oui, ce sont les fringues qui ont beaucoup vieillies! Troisième constat : SJP ressemble quand même fortement à un cheval...

- South Park, dont je ne me lasserai jamais. J'admire l'imagination des créateurs qui poussent Cartman à se venger de Scott Taylorman, a qui il a acheté des poils pubiens, en lui faisant bouffer ses parents en chili con carne.

- Les cinq dernières minutes de la finale de la star academy. Réflexion pertinente de Jones : " Les meilleurs de la star academy seraient les plus mauvais chanteurs de la nouvelle star". Certes.


Ecouté :


 - La bande originale du film La leçon de piano, qui figure dans mon top 5 des films les plus tristes à savoir, dans l'ordre : Retour à Cold Mountain, Légendes d'automne, La leçon de piano, Pearl Harbor et  Titanic. J'avais oublié cette ritournelle de piano mélancolique à vous déchirer le coeur, dans la lignée de La lettre à Elise de Bethov' (putain jamais j'aurais cru la placer un jour celle là! Oui ça craint!)

- Et ce, malgré moi, Stay de Rihanna. Faut dire que tomber dessus trois fois en une demi heure de route, c'est sur-abusé! Maintenant je la connais par coeur et j'aimerais vraiment m'en défaire. Help!

- Le nouveau titre de David Bowie, dont le clip avec Tilda Swinton est génialissime! Il n'a pas si mal vieilli lui non plus tiens! D'ailleurs, une double page lui est consacrée dans le Vogue Paris du mois de mars.